2 janvier 2020
Nous arrivons en début d’après-midi dans ce fond de vallée. Face nord, pas de problème. Nous nous sommes trompés de vallée sur le dernier kilomètre, ce qui fait qu’on ne peut pas partir sur la course envisagée. Nous le réalisons en discutant avec un groupe de retour au parking, qui nous indique les Arpillettes. Le départ n’est pas évident car, pas d’Arpillettes sur la carte, seulement « Arpilles », qui s’avère être le même sommet en fait… Mais surtout, le début de cette course se fait dans une forêt dense sans chemin évident. Nous croisons encore deux personnes qui nous montrent le droit chemin, ou plutôt, le raide chemin. Les couteaux sont de mises. Les miens font l’affaire, jsuqu’à la poudreuse, où un des deux casse net. Sortis de ce passage raide et glacé, nous évoluons maintenant dans de la fraîche. La descente va être bonne !
Au sommet, un peu de vent qui soulève la neige. Des dusts selon Marc ! Il a inauguré ses nouvelles peaux d’ailleurs. Pour la descente, nous tentons un petit couloir repéré plus tôt, mais le dépassons et descendons dans un autre. La neige est super bonne. La descente est une partie de plaisir. Jusqu’aux arbres, où nous vison une clairière, mais devons déchausser. La clairière est gelée, mais nous arrivons déjà au parking.
Marc se rend compte qu’il a perdu le manche de la pelle, il remonte à sa recherche, en vain… Pendant ce temps, nous préparons le camion pour la nuit. Plus tard en soirée, Marc nous annonce que son chauffage ne fonctionne plus. Pas question pour lui de passer la nuit sans. Après plusieurs soubresauts, il conclut qu’il ne fonctionnera pas, et nous quitte après le repas.
Il fait froid dehors, mais le chauffage sur la position 1 suffit, il faut dire que la couette que nous a laissé Marc fait sa part.