8 juin 2019

Départ du col de la Colombière. À la ferme, il faut bien prendre à droite en légère descente…. Encore un tout petit névé pas loin du pied des voies. Un passage câblé, et on y est, après 45 minutes. Miche part en tête, un pas délicat pour sortir du toit. La deuxième longueur est très jolie, dalleuse, équipée assez espacé. J’y travaille mon mental, et ça passe bien, avec malgré tout un sec pour me reposer les mollets par précaution avant le dernier pas. L3, L4 et L5 ne présentent pas de difficulté. Ensuite, Miche préfère repartir en-tête et je ferai la 5C suivante. Bien mal m’en a pris, je ne passe pas le pas en compression en L7. Il faut dire que j’ai très mal aux orteils depuis un moment, probablement à cause de mon ampoule latente. Comme je n’ai jamais eu mal en grimpe, au point d’hyperventiler, ce qui me fait tourner la tête légèrement. Bref, après quelques essais infructueux, je m’épuise et je panique dès que je suis au-dessus du point, j’abandonne. Miche passe, même en moul’, j’ai trouvé le pas pas si facile. Sur la dernière longueur, je m’égare, il faut partir bien à droite, mais n’ayant pas revérifié le topo, je file tout droit, ce qui me fait grimper en solo… puisque mes deux seuls points sont les deux premiers… Ce n’est pas difficile, mais 30 m de corde ballante derrière soit, surtout en sachant pas si je vais trouver un relais, n’est pas particulièrement agréable. J’arrive en bout de corde, je cherche le relais, que j’aperçois finalement 3 m plus bas. Je peux enfin retirer mes chaussons, délivrance !
La ligne de rappels, au nombre de 6, est sur la droite de la voie. Ils sont parfois difficiles à trouver, mais on y arrive. Retour mérité aux chaussures, puis marche jusqu’à la voiture. On croise deux bouquetins, et deux étudiants venus les observer pour leur travail.

 

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