14 mars 2020
Avec Cyril, nous arrivons sur le parking très calme de la Pellaz. De gros blocs de granit jonchent l’herbe alentours. Le départ se fait à pieds à travers les multiples cours d’eau qui semblent ne pas s’être décidés sur leur trajectoire. Nous chaussons puis cheminons d’abord en fond de vallée sur du relativement plat, avant d’obliquer sur la gauche pour gagner la combe Sotty via un couloir raide, qui nous impose de déchausser, les couteaux n’étant plus optimaux (45°). Sortis de cette première étape, du plat et des nuages nous attendent.
Arrive le deuxième couloir. La pente est séparée par un bloc rocheux, créant ainsi deux couloirs, de droite et de gauche. Nous empruntons celui de gauche. Rapidement, je passe skis sur le dos ce qui est bien plus rapide. Le sac airbag de Cyril n’a, étonnement, pas d’attaches adaptées au portage, et continue longtemps à skis. Miche et moi arrivons au col à pieds. Rejoindre le col est magnifique car nous arrivons côté corniche, où seul un étroit passage nous permet de prendre pieds sur la face peu pentue. Cyril nous rejoint et nous nous éloignons de quelques mètres pour profiter du soleil, et de la danse des chocards qui maîtrisent leur trajectoire aérienne de manière hypnotisante.
La descente ne l’ai pas moins, hypnotisante, dans cette pente gelée… Je ne suis pas mécontente d’arriver à l’altitude où la neige de surface s’est ramollie, offrant une glisse agréable.
