Notre site officiel est en ligne !
App’Ailes d’Air, des pilotes pour notre Air
késako ?
Un réseau de capteurs atmosphériques embarqués sur parapentes, permettant une cartographie des paramètres atmosphériques et de la pollution avec une très bonne couverture spatiale et temporelle.
Une base de données sur le long terme pour mesurer notre atmosphère, une action pour l’environnement, un outil d’aide aux décisions politiques.
Projet de science participative, open-source, collaboratif.
Buts
Le but est d’obtenir une base de données in-situ qui présente une couverture spatiale et temporelle inexistante aujourd’hui. En effet, les capteurs sont soit fixes/à distance (capteurs au sol, lidars), soit embarqués sur des engins suivant des lignes « droites » (ballons sondes et avions).
De plus, les parapentistes ont la spécificité de suivre les courants aérologiques, potentiellement les mêmes suivis par les particules, donc parfaits pour sonder les corrélations entre leurs concentrations et la dynamique de l’air.
Faire de la science participative : du point de vue du parapentiste, c’est l’occasion de participer à un projet scientifique.
Toucher les gens sur les problématiques de compréhension de notre atmosphère.
Faire cela en minimisant notre empreinte écologique. À cette fin, nous sommes par exemple en train d’étudier des possibilités de fabriquer les boitiers à partir plastique recyclé (bouchons de bouteille), et si cela s’avère conforme à nos attentes, ce sera une autre façon d’impliquer des citoyens durant les collectes.
Mesures
– des paramètres atmosphériques (pression, température, humidité)
– la position gps
– la pollution (PM2.5, PM10, Nox, CO2, pollen)
– potentiellement certains gaz (souffre, etc.) (en discussion)
– l’accélération
Capteur MAP (Mesures Atmosphériques en Parapente)
Un boîtier, (~10x15x3cm et <500 g), réalisé en plastique recyclé.
Des données utiles à qui ?
– aux chercheurs dans les domaines de l’atmosphère et du climat (par ex. institut pour l’atmosphère et le climat de l’ETH Zürich, et le CNRS Orléans)
– aux instituts qui s’occupent de l’environnement
– permettront d’avoir un bras de levier envers les politiques du point de vue de leur engagement pour l’environnement
– potentiellement les organismes chargés de régulation en lien avec la pollution (réduction des vitesses sur autoroute en cas de pic, etc.)
– aux parapentistes, qui auront accès aux données de leur vol, mais également à une analyse de l’ensemble des données
Des données utiles à quoi ?
– Mieux comprendre les phénomènes de transport des particules et de la pollution dans l’atmosphère, notamment pour atteindre des altitudes supérieures.
– Mieux comprendre l’influence du relief sur ces phénomènes.
– Étudier l’influence de l’environnement alentour pour la pollution dans les villes.
– Repérer des épisodes de pollutions élevée ou de pollen.
– Étudier l’arrivée et l’évolution des concentrations d’aérosols dont les sources sont parfois à plusieurs milliers de kilomètres (ex: tempête désertique, éruption volcanique, etc.)
– Émettre des alertes pour des organismes compétents en cas d’évènement (régulation du trafic, agriculture ?)
Comment participer ?
-> En tant que parapentiste, pour les mesures
-> En tant que citoyen, pour la collecte de plastique
-> En tant que chercheur
-> Je veux fabriquer le mien ! pas de soucis, voir la doc.
Utilisations dérivées
Chaque propriétaire d’un capteur pourra l’utiliser également à vélo ou en randonnée, et alimenter une base de données annexe.
Chaque propriétaire pourra également effectuer des mesures chez lui (notamment, les concentrations en polluants), ces données seront confidentielles si le propriétaire le souhaite, et pourront alimenter une base de données sinon.
****
Documents techniques (mettre un lien)
– fichier d’impression 3D ou CNC
– code Arduino
– schéma électronique
– liste des pièces et matériaux
Historique et avancement du projet
Début janvier 2020 – intégration des différents composants du capteur en Arduino, et premières mesures. Pression, humidité, température, gps. Comparaison au sondes commerciales iMet.
Février 2020 – candidature PWA
Mars 2020 – candidature SPARK
Juillet 2020 – obtention d’une bourse PWA de 25 000 CHF
Septembre 2020 – démarrage officiel de la bourse PWA
Genèse
Née d’une discussion de coin du bureau, l’idée a d’abord été « ce serait super si on pouvait associer une des activités de montagne avec la science, et joindre l’utile à l’agréable. Par exemple, en parapente, on pourrait embarquer un capteur ! » De fils en aiguilles, le projet s’est précisé, l’intérêt scientifique s’est développé, les apsects logistiques et techniques appréhendés. Après plusieurs contacts infructueux, nous sommes tombés sur Tjarda du CNRS d’Orléans qui a tout de suite cru en notre projet, et sur 3 chercheurs de l’IAC, à l’ETH Zürick, qui ont été emballés. Nous voilà fins prêts pour candidater aux bourses de sciences participatives du PWA ainsi qu’au SPARK du SNF qui récompense les projets originaux et innovants.
Les idées de nom et de logo
Nous nous sommes creusé les méninges pour trouver le meilleur nom, un petit arpeçu des idées que nous avons eues :
Plane Et’ Air
Des ailes pour la planète
Atmosph’aile
Ailes face planète
Vol d’air pur
Des ailes pour notre air (ère)
L’air de rien
Finalement, nous avons convergé vers deux noms :
T’Air d’Ailes
App’ Ailes d’Air