Départ pour Cinchicha où nous rejoignons Lucho, son amie Tiny et ses chevaux. Des présentations dynamiques avec mon cheval Tor qui est un peu joueur. On quitte le rond-point, on avance un peu sur la route… avec les voitures qui passent à côté… puis on oblique à droite sur un petit chemin plat. Je dois le brider un peu car il part volontiers au trot, j’ai encore besoin d’un peu de temps pour le prendre en mains. Le cheval d’Anouk est très joueur lui, mais elle le tient bien. Un peu plus tard, chouette surprise : on quitte le chemin, nos guides ouvrent les fils voire les coupent… On passe à travers les champs aux grandes herbes, on longe un ruisseau bordé de bambous, on franchit des petits creux, puis le ruisseau. Le cheval de Miche broutte en permanence. C’est hippique et épique ! Puis on franchit à nouveau le cours d’eau, plus difficile. Le cheval de Nico trébuche et lui avec… Il heurte une pierre au niveau du ventre. Heureusement, il avait juste le souffle coupé. Ouf ! Après une petite pause pour resserrer les selles, on attaque la montée. En repartant, Céline n’entend pas qu’il faut contourner un trou caché par les herbes, son cheval trébuche et elle se retient à son encolure, pas de chute. Dès lors, on entre dans la propriété de Lucho : 800 000 plans de caféiers et des bananiers. C’est magnifique ! Paysage vallonné, nous montons au milieu des bananiers d’abord, puis de caféiers. Chaque cheval à son rythme. Nous faisons une pause à mi-hauteur pour une petite explication de la part de Lucho.
Un plan de café à une durée de vie de 21 ans, coupé tous les 5 ans pour donner une nouvelle pousse, afin de garantir une bonne productivité. L’exploitation compte 250 employés qui ramassent chaque grain à la main, avec une récolte principale en octobre-novembre, et un plus petite en mars-avril-mai. La particularité du café de Colombie est qu’il pousse au-dessus de 1400 m, ce qui permet de produire de l’arabica.
On reprend la montée, que je termine au galop avec quelques autres, et qui nous conduit à la petite maison de Lucho. Rafraîchissement dans la piscine. Miche à la cheville bien enflée à cause de son atterrissage fort d’hier, mais ça va. Descente à cheval pour ceux qui le souhaitent. Encore un galop en fin de trajet et on les dépose, dommage du peu !
Tout le monde dans la navette et direction Manizales pour les bains thermaux, de nuit. Pour la première fois, il fait frisquet car on est en altitude. L’eau à 39 °C est d’autant plus appréciée. Elle provient d’une source volcanique. Très chargée en minéraux, il ne faut pas s’en mettre dans les yeux, et comme ma curiosité l’emporte, je trempe le bout des lèvres… un goût très prononcé et très salé, assez désagréable, mais différent du sel de table.
Il est 22 h, après un arrêt pizzeria, direction l’hôtel en plein centre, dans cette grande ville d’altitude toute en pente. Tout le monde s’endort rapidement.
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