Retour aux sources : nous arrivons au déco de Piedechinche à midi. Premier vol très turbulent, avec du vent du nord. Je me fais enterrer pendant une minute après le décollage. Je regarde avec un peu de méfiance la montagne et cherche des éventuelles vaches. Je suis à l’accélérateur. Je vois une ligne discrète jamais repérée avant. Heureusement je prends une bulle qui me remonte, puis une deuxième, et je m’écarte pour aller enrouler plus en plaine. Je monte un petit moment puis je perds le thermique très couché. Le terrain étant au nord, je me dirige dans cette direction pour tenter de retrouver un thermique. Mais face au vent… je ne fais que descendre, sans doute un effet Bagnard. L’aérologie est très désordonnée, pas encore en place et la plupart du groupe ne tient pas, seuls Lio et Fab sont satellisés.
À l’atterro, un biplaceur local me confirme que ça va se calmer vers 15h. Et en effet, les thermiques sont beaucoup mieux installés pour le deuxième vol. Le premier ascenseur assez éloigné du déco me monte à 2150 m, impossible d’aller plus haut bien que je ne sois pas encore aux nuages. Je pars en transition vers le sud et retrouve un peu plus loin une autre pompe qui me propulse à 2300 m. Je suis en t-shirt, il fait bon frais. Puis je pars en plaine, ça monte tranquillement en ligne droite, jusqu’à arriver dans une zone descendante qui m’emmène me vacher un peu plus loin.
John et Miguel, fidèles au poste viennent nous récupérer un à un à travers la pampa. Tous dans la navette, nous nous dirigeons vers notre nouvel hôtel la Mellicera (les jumelles), très joli, avec plusieurs petits espaces. Un tour en ville pour acheter du rhum et manger. Devant l’Estanco, échoppe de rhum, un papy local, propriétaire du vélo BMX dont il est très fier, tient absolue à danser avec moi…
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