3 mars 2019

Départ avec un joli tout fin croissant de Lune surplombé par Vénus. Les montagnes se découpent sur fond de ciel coloré. On dépose Thaïs chez Solenn. Pour elle, journée luge vers St-Gervais, avec Ménégane et Elwann.

Cette sortie et ses 1700 m de dénivelé, initialement sous l’encadrement de Miche, s’est retrouvée déléguée à Cyril et Bruno, qui voulaient partir une heure plus tôt. Notre challenge était donc de les rattraper. Départ dans la forêt, sur un petit chemin qui promet une descente intéressante. Un petit passage au bord du ruisseau 2 m en contrebas, et tout gelé rend la progression périlleuse. Il n’y a que 30 cm de large, la mini cascade ayant empiété sur le passage. Le sol est incliné et glacé… Un skieur juste devant nous renonce… ce qui est un peu exagéré, au pire, il serait possible de déchausser et faire quelques mètres dans l’eau. Miche tente un passage, et ça passe… J’essaie, il y a une bonne prise de main, mais un peu trop en arrière. IL ne me reste plus qu’un pas à faire, et je sens que le moindre petit dérapage et je suis 2 m plus bas… Je préfère faire marche arrière et déchausser… Même à pieds, il faut faire attention, mais ça passe. Plus loin, un replat puis on prend rive gauche. À la première occasion de revenir rive droite, il faut le faire. On est resté rive gauche, on monte pour rien et on redescend ensuite… On dépasse le refuge de la pierre à Bérard sans le voir, adossé à un énorme bloc. Une petite pause vers 2000 m et on continue. Il fait chaud, on vient de passer au soleil. Une épaisseur suffit. Au col de Salenton, on rejoint un groupe de cinq à l’arrêt, c’est notre groupe ! On continue, chaque sous-groupe à son rythme. Le vent se lève. On a maintenant une magnifique vue sur les falaises à gauche, je réalise qu’il s’agit de celles qui me surplombait lors du trail du tour des Fiz. Et plus à l’est, toute la chaîne du Mont-Blanc, notamment jusqu’au glacier du Tour noir d’où nous avons décollé. Le vent souffle vraiment fort, de sorte que la trace des précédents, pourtant passés moins de 15 minutes plus tôt est effacée. Et voilà, le sommet ! On dépote sans tarder, et on entame la descente, en prenant une variante, celle des couloirs. La neige est parfaite. Les couloirs ont été skiés, mais beaucoup moins que la voie normale. On rejoint le groupe juste au-dessus du refuge invisible, avant d’entamer la descente rigolote à travers la forêt. La pente et le tracé sont parfait, il suffit de se laisser guider, j’adore ! On arrive au fameux passage gelé, tout le monde déchausse. Je me rends compte qu’il y a un trou de broche, dans lequel je mets un doigt. Les marches sont beaucoup plus taillées que ce matin, mais trop éloignées pour les petites jambes, il me manque 5 cm, il va donc falloir faire un pas un peu lancé… en espérant que ça ne dérape pas ! Ça passe, j’attrape la colonnette utilisée la matin, et voilà !

    

 

 

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